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L’apport alimentaire de l’agriculture urbaine sociale aux villes en temps de crise : le cas de Montréal

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La situation actuelle entourant le COVID-19 montre que le système de distribution alimentaire au Québec est relativement résilient. Il semble pouvoir  faire face à des crises sanitaires comme celle-ci, tout du moins pour un certain temps, car ce système reste fortement dépendant d’approvisionnements internationaux.

Toutefois, ce n’est pas sans remettre en question différents enjeux sur la production agricole. On l’a vu nos fermes maraîchères sont dépendantes des travailleurs temporaires provenant du Mexique et d’Amérique Centrale. Si nous fermons nos frontières, on se trouve en manque d’une main-d’œuvre qualifiée pour les tâches dans les champs.

On constate aussi que les systèmes alimentaires alternatifs, tels que ceux mis en place autour des producteurs urbains restent encore fragiles ou peuvent difficilement faire face à une augmentation rapide d’une demande.

Après la crise, des travaux de recherche et d’intervention devront être réalisés afin de rendre ces nouveaux systèmes alimentaires plus résilients et diversifiés.

Dans tout cela, il y a aussi les jardins communautaires, collectifs et individuels qui jouent un rôle. Que nous oublions actuellement, car nous sommes tôt au printemps. Toutefois, dès le début mai et pour près de 6 mois, ceux-ci vont venir s’ajouter à la palette des sources d’approvisionnement alimentaire disponible pour la population. Selon les différents sondages diffusés depuis plusieurs années, ce sont entre 35 et 50%[1] de la population québécoise qui pratique l’agriculture urbaine, particulièrement à la maison dans des potagers domestiques.

Mais qu’est-ce que cela veut dire au niveau de la production alimentaire pour ces familles et pour une ville comme Montréal ?

Selon une estimation conservatrice présentée ci-dessous, l’agriculture urbaine à Montréal fournit les besoins en légumes frais, durant la saison estivale, à un minimum de 100 000 personnes, soit 5 % de la population montréalaise. Mais selon les modèles cela pourrait être 250 000 personnes, soit plus de 12% de  la population. Le tout pour une valeur monétaire se situant entre 25 et 50 millions de $.

Les modèles se basent sur l’existant et non sur des projections du développement potentiel du programme des jardins communautaires, collectifs ou encore des jardins domestiques. Dans ce dernier cas, nos travaux de cartographie montrent qu’il existe encore, en terme d’espaces, un grand potentiel de développement de cette pratique.

Ces résultats montrent clairement la place sous-estimée de l’agriculture urbaine sociale dans la sécurité alimentaire des villes.

PRODUCTION DANS LES POTAGERS DE LA RÉGION DE MONTRÉAL

Les résultats de production dans les potagers individuels sont extrêmement variables, avec un minimum 0,33 kg/m2 et un maximum à 7 kg/m2, pour une production médiane de 3,2 kg/m2. Dans les résultats collectés au fil des ans, on constate aussi que d’une année à l’autre la production peut passer du simple au double. Dans les parcelles de jardins communautaires, on a mesuré une production médiane de 2,5 kg/m2, tandis que cette valeur est de 2,7 kg/m2 pour les jardins collectifs (Tableau 1).

Pour l’instant, aucune analyse d’interprétation détaillée n’a été effectuée sur ces résultats. Celle-ci est en cours et s’effectue sur l’ensemble des données obtenues entre 2007 et 2019 par l’équipe de recherche de AU/LAB.

Toutefois, une estimation rapide pourrait évaluer la part de la production pour une parcelle dans un jardin communautaire de Montréal. En prenant une superficie moyenne de 15 m2, on peut estimer qu’une parcelle de jardin communautaire peut fournir 75% des besoins en légumes frais de deux adultes ou 42% des besoins totaux en légumes[2]. Ceci rejoint des affirmations de certains jardiniers des jardins communautaires qui disent produire, grâce à ceux-ci, plus de la moitié de leur consommation en fruits et légumes durant la saison de production[3] ou que cette production de légumes frais et locaux est importante pour plus de 60% de ceux-ci et que pour 42% de ceux-ci leur parcelle est importante pour réduire leurs dépenses alimentaires[4].

Tableau 1. Productivité dans les initiatives en agriculture urbaine sociale.
Table 1. Productivity of urban gardens and estimated food value.

 

Nombre de mesures

Taux de production médian (kg/m2)

Valeur monétaire ($/m2)1

Minimum- maximum

Jardins individuels

14

3,2

23

0,3 – 7,0

Jardins communautaires

36

2,5

20,5

0,6 – 6,2

Jardins collectifs

16

2,7

19,2

1,2 – 5,4

1 Les données présentées ici pour la valeur monétaire concernent seulement les données de 2009 à 2013. Ce sont encore des valeurs préliminaires et calculées selon les prix des fruits et légumes prélevés dans 4 supermarchés de la région montréalaise en 2012.

SUPERFICIE DE L’AGRICULTURE URBAINE DANS LA RÉGION DE MONTRÉAL

Si on constate qu’une parcelle ou un potager est une source importante de légumes frais pour des couples ou des familles, cela ne nous indique pas ce que cela représente pour une ville comme Montréal. Pour ce faire, nous devons avoir la superficie totale couverte par les différentes initiatives sur le territoire de la ville.

Il nous est relativement facile d’avoir les superficies cultivées des jardins dans le cadre du programme jardins communautaires (17,3 ha sur les 26 ha du programme) et des jardins collectifs (17,2 ha). Il est nettement plus difficile d’avoir ces données pour les initiatives institutionnelles, les jardins pédagogiques, les incroyables comestibles ou dans les entreprises. Grâce à la collecte de données dans le portail « Cultive ta ville » nous avons pu  calculer une superficie totale, soit  15,3 ha, pour l’ensemble de ces diverses initiatives (Tableau 2).

Tableau 2. La superficie couverte par différentes formes d’agriculture urbaine sociale à Montréal.
Table 2. Area covered by urban agriculture in Montréal (community, collective, school gardens, incredible edible, institutions). Based on mapping works and on Cultive ta ville web platform (citizen science approach tool)

Forme d’agriculture urbaine

Superficie cultivée

Jardins communautaires

17,3

Jardins collectifs

17,2

Jardins pédagogiques

0,82 ha

Incroyable comestible 

0,24

Entreprise

0,26

Institutionnels

0,11

Total

35,9 ha

En ce qui concerne la superficie des potagers domestiques, cela est encore plus difficile. Par le biais du portail Cultive ta ville, nous obtenons une superficie médiane de 6 m2 pour les 410 potagers qui ont été inscrits sur le site.

Une autre source de données nous donne d’autres pistes de calculs. Un sondage mené dans le cadre de l’étude Évaluation de l’agriculture urbaine comme infrastructure verte de résilience individuelle et collective face aux changements climatiques et sociaux nous relève que 60 % des jardiniers sur les 5 territoires de l’étude ont un potager dont la superficie se situe entre 10 et 50 m2. Toutefois 26% d’entre eux cultivent seulement quelques plants. Ce qui rend la première approximation raisonnable au niveau de la médiane de 6 m2.

Partant de ce chiffre et considérant que 40% des 870 373 ménages de Montréal auraient un potager, cela donne une superficie de 208 ha de potagers individuels pour la ville. Bien qu’imparfaite, cette approximation nous donne ce que nous pourrions considérer comme la superficie maximale pour les potagers individuels à Montréal.

Afin d’avoir une meilleure idée de la superficie couverte par les potagers individuels, nous avons réalisé une cartographie de ceux-ci sur 10 territoires (Tableau 3)[5]. Ce travail exhaustif nous donne un ratio médian de 24 m2 de potager par ha[6]. Avec une superficie totale de 28 500 ha pour Montréal[7], cela donne une superficie approximative de 68 ha de potagers domestiques pour le territoire de la ville. Sachant que cette cartographie est une sous-évaluation des potagers, car 16% des potagers ne sont pas visibles par la méthode utilisée, nous obtenons ainsi une limite inférieure pour estimer l’apport des jardins individuels en légumes frais.

Avec ces approches et données, nous pouvons estimer que les potagers individuels représentent entre 68 ha et 208 ha à Montréal.

Tableau 3. Superficie couverte par les potagers individuels dans différents territoires de Montréal et de municipalités de la communauté urbaine de Montréal.
Table 3. Area covered by homegrown gardens in Montréal and some surrounding cities.

 

Jardins individuels (m2)

Superficie médiane (m2)

Superficie du territoire (km2)

Ratio (m2/ha)

Montréal – Arrondissements ou quartiers

Rosemont Petite-Patrie

27 931

13

15,88

18

Montréal-Nord

50 589

38 (moyenne)

11,07

46

Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles

44 538

26,3

42,3

11

Ville-Émard

7 280

21,3

0,84

87

Côte-Saint-Paul

3 524 

16,8

1,4

25

Saint-Léonard

101 103

25,3

13,5

75

Parc-Extension

9 100

9,4

1,65

55

Autres villes

Brossard

59 636

25,7

24,5

24

Longueuil

40 000

32 (moyenne)

20,5

20

Chomedey (Laval)

81 704

20

40,95

20

Terrebonne

53 723

12,5

27,2

20

 

 

 

Moyenne

36

 

 

 

Médiane

24

 

PRODUCTION ALIMENTAIRE DE L’AGRICULTURE URBAINE DANS LA RÉGION DE MONTRÉAL

En se basant sur les chiffres ci-dessus on peut estimer que l’agriculture urbaine sociale peut produire entre 3100 et 7600 tonnes de légumes frais, le tout pour une valeur monétaire se situant entre 25 et 50 millions de $. Ce qui correspond au besoin alimentaire en légumes frais de 100 000 à 250 000 personnes durant la saison estivale, soit entre 5 et 14% de la population de Montréal.

Tableau 4. Production alimentaire estimée par l’agriculture urbaine sociale de Montréal.
Table 4. Estimated food production by urban agriculture in Montréal. This estimate not includes Montréal urban farms.

Forme d’agriculture urbaine

Superficie cultivée (ha)

Taux de production (t/ha)

Production en légume

Jardins communautaires

17,3

25

432,5

Jardins collectifs

17,2

27

464,4

Jardins pédagogiques

0,82 ha

27

22,14

Incroyable comestible 

0,24

27

6,48

Entreprise (jardins communautaires)

0,26

25

6,5

Institutionnels

0,11

27

3,0

Potagers

68 – 208

32

2176 – 6656

Total

3100 – 7600

 

Tableau 5. Valeur marchande estimée la production alimentaire issue de l’agriculture urbaine sociale de Montréal.
Table 5. Estimated value of food production by urban agriculture in Montréal. This estimate not includes Montréal urban farms

Forme d’agriculture urbaine

Superficie cultivée (ha)

Valeurs

(M$/ha)

Valeur de la production en légume (M$)

Jardins communautaires

17,3

0,2

3,5

Jardins collectifs

17,2

0,19

3,3

Jardins pédagogiques

0,82 ha

0,19

0,16

Incroyable comestible 

0,24

0,19

0,04

Entreprise (jardins communautaires)

0,26

0,20

0,04

Institutionnels

0,11

0,19

0,02

Potagers

68 – 208

0,23

15,6 – 47,8

Total

25 – 56

 

PERSPECTIVES

Ses résultats montrent clairement la place relativement ignorée de l’agriculture urbaine sociale dans la sécurité alimentaire des villes. Les études menées par l’équipe de chercheurs[8] du projet Évaluation de l’agriculture urbaine comme infrastructure verte de résilience individuelle et collective face aux changements climatiques et sociaux pousseront l’analyse encore plus en examinant des paramètres urbanistiques et socio-économiques de la pratique et afin de raffiner les connaissances dans le domaine.  Nous traiterons aussi les données d’un vaste sondage effectué en 2019 afin de voir le lien entre la pratique et l’insécurité alimentaire.

 

DÉTAILS SUR LES MÉTHODES UTILISÉES POUR COLLECTER LES DONNÉS DES ESTIMATIONS

Ce projet de recherche (2017-2020) a pour objectif  d’outiller les acteurs sociaux québécois d’un guide d’évaluation sur les bénéfices de l’agriculture urbaine quant à l’insécurité alimentaire, la justice alimentaire et la résilience individuelle et collective pour l’alimentation, le tout dans un contexte de changements climatiques.

Données de production

Depuis 2009, dans le cadre de ses recherches, le Laboratoire sur l’agriculture urbaine mesure la production alimentaire dans les potagers urbains.

Dans le cadre du projet Évaluation de l’agriculture urbaine comme infrastructure verte de résilience individuelle et collective face aux changements climatiques et sociaux nous avons récolté une nouvelle série de données, soit des mesures dans 7 jardins individuels et 16 parcelles de jardins communautaires. Ces mesures de productivité viennent joindre les 42 autres mesures effectuées entre 2007 et 2013. Au total ce sont 16 mesures dans des jardins collectifs, 36 dans des parcelles de jardins communautaires et 14 dans des potagers individuels qui ont été effectuées. Ce qui nous donne, à notre connaissance, la série de données la plus complète dans le domaine, car en plus d’être des mesures dans différents contextes, nous avons des séries de mesures sur plusieurs années, pour le même jardin. Nous avons aussi les espèces végétales produites. Ce qui a permis de calculer des valeurs de production par m2.

Méthodologie

La collecte de la productivité des potagers s’appuie sur une méthodologie développée en 2007 et décrite par Pourias et al (2015). Le dispositif scientifique s’appuie sur la distribution d’un carnet de récolte standardisé qui inclut aussi les consignes et les éléments que devaient suivre les jardiniers participants. Ceux-ci ont été choisis à travers une campagne de diffusion sur les réseaux sociaux, lors d’événements et d’activités sur l’agriculture urbaine (fêtes des semences, distribution de compost des arrondissements, assemblées générales des jardins communautaires), etc. En 2018 et 2019, plus d’une 50e de personnes a laissé leurs coordonnées, mais seulement 29 jardiniers ont accepté de participer à l’enquête. Afin de récolter les données de base du jardin (superficie du potager, superficie du terrain, données socio-économiques, type de jardins), des rencontres individuelles et la visite du jardin ont été effectuées lors de la remise du carnet de récolte. Une balance était aussi remise aux jardiniers lors de cette étape. Les participants utilisaient la même balance qui avait été préalablement testée par l’équipe.

Les participants devaient peser certains légumes et noter la quantité pour des légumes comme l’ail (nombre de caïeux), la salade (nombre de têtes), concombre, etc. afin de permettre la transformation monétaire des récoltes.

L’équipe de recherche a communiqué de manière régulière avec les participants afin de faire un suivi auprès de ceux-ci et assurer leur mobilisation dans le processus de récolte des données. Les carnets ont été récupérés en fin de saison, lorsque les participants fermaient leur jardin. Sur les saisons 2018 et 2019, 3 participants, sur les 29 jardiniers, n’ont pas complété leur carnet pour l’ensemble de la saison. Inutilisables ceux-ci ont été écartés de la recherche. La raison évoquée pour l’abandon du processus par ces participants est l’effort et l’assiduité nécessaires pour cette tâche.

Données cartographiques

La cartographie a été effectuée en utilisant Google Maps, Google Earth et Bing Maps. Les potagers identifiés étaient sélectionnés sur MyMaps par un polygone et identifiés par un codage qui identifiait sa position sur le terrain. Chaque personne ayant réalisé une cartographie a suivi une formation et suivait les mêmes directives et processus de travail. L’ensemble des cartes ont été vérifiées par la même personne afin de s’assurer de l’homogénéité de l’ensemble des 10 territoires cartographiés dans le projet global. Une validation terrain a été effectuée sur 5 des territoires cartographiés. Sur les 5 territoires, la méthode sous-évalue de 16% le nombre de potager sur le terrain.  Toutefois, ce sont généralement de très petits potagers donc cette erreur n’influence pas proportionnellement la superficie totale calculée pour les potagers. Par ailleurs, seulement 2% des potagers identifiés n’en étaient pas. Souvent, ils avaient disparu ou encore ils contenaient des fleurs plutôt que des plantes potagères.

 

Remerciement

Le projet de recherche Évaluation de l’agriculture urbaine comme infrastructure verte de résilience individuelle et collective face aux changements climatiques et sociaux est soutenu financièrement par :

 

 

Pour citer ce texte
Duchemin, E et N. McClintock, 2020, L’apport alimentaire de l’agriculture urbaine sociale aux villes, en temps de crise : le cas de Montréal, Carnet de Recherche AULAB, AgriUrbain : [En ligne] URL : https://agriurbain.hypotheses.org/4739

Notes

[1] Cet écart s’explique par les méthodologies de sondages utilisées et la population visée par ceux-ci. Ainsi, un sondage sur 800 répondants à Montréal donnait 42%, un sondage sur 1375 répondants dans 5 territoires de la CMM donnait 37%, 2 sondages Omnibus dans le CMM sur 500 répondants donnaient 39 et 41%, tandis qu’un sondage omnibus sur l’ensemble du Québec donnait 50%.

[2] Ici on se base sur du taux de production médian de 2,5 kg/m2 et sur les données de consommation canadienne de 190g de légumes frais hebdomadairement (69,7 kg de légumes frais/personne/an, 2015) ou 290g de légumes hebdomadairement (106,8 kg/personne/an, 2015). 5 mois d’activités des jardins

[3] Pourias, J., Duchemin, E., & Aubry, C. (2015). Products from urban collective gardens: Food for thought or for consumption? Insights from Paris and Montreal. Journal of Agriculture, Food Systems, and Community Development. http://dx.doi.org/10.5304/jafscd.2015.052.005

[4] Duchemin, E. (2013). Multifonctionnalité de l’agriculture urbaine; perspective de chercheurs et de jardiniers. Dans Agriculture urbaine: Aménager et nourrir la ville (pp. 95–107). Montréal, Canada: Vertigo.

[5] Pour détails, voir : https://agriurbain.hypotheses.org/category/5-recherche/cartographie-et-evaluation-de-lau

[6] Ce ratio tient compte de l’ensemble des territoires cartographiés dont certains sont très résidentiels (par exemple Rosemont-Petite-Patrie, Ville-Emard ou Côtes Saint-Paul) et d’autres avec des zones industrielles importantes (exemple : Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles ou Chomedey). Pour améliorer l’estimation de ce ratio, on pourrait considérer seulement la zone résidentielle. Dans un tel cas, le ratio serait plus en lien direct avec la typologie urbaine des  territoires, mais ne permettrait pas une estimation plus juste pour l’extrapolation des données à tous les arrondissements de la ville de Montréal. En outre, nous estimons le ratio actuel estimé de 24 m2/ha est une sous-évaluation de celui-ci. Nous restons ainsi conservateurs dans nos estimations.

[7] Les arrondissements de l’Ile Blizzard et Roxboro, largement agricoles, ont été retirés de cette évaluation puisque les territoires cartographiés  dans le cadre de la recherche sont fortement urbanisés.

[8] Les chercheurs principaux de ce programme de recherches sont Éric Duchemin (AULAB et UQAM), Thi Thanh Hien Pham (UQAM) et Nathan McClintock (Portland State University). Logan Penvern, Sophie Augurusa et Gilda sont étudiants gradués (UQAM) dans le cadre de ce projet de recherche. Cette recherche a aussi profité des travaux des stagiaires suivants : Léa Bonneval, Pierre-Yves Simon, Mihn Hanh Pham, Maylis Blanc, Cécile Renaud, Myriam Belzile, Bastien Haehnel

Eric Duchemin

Directeur scientifique et formation du Laboratoire sur l'agriculture urbaine (AULAB)

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